Alors que j'avais ce roman depuis quelque temps dans la PAL, j'attendais le moment opportun pour me plonger dans le suite des aventures de mes nouveaux amis Alexandre, Marco, Anouk, ... dont j'avais fait la connaissance avec "Hier encore c'était l'été" (cf: chronique du 29 juillet 2017 sur le blog).
C'est lors d'un petit week-end thalasso, prélassée au bord de la piscine que je commençais mon livre. Jamais je ne me serais attendu a ça. Autant de tristesse, de coups durs,... la vie n'avait pas épargné ces trentenaires, à qui pourtant tout souriait jusqu'ici. Mon environnement ludique ne me paraissait alors pas du tout approprié, c'est pourquoi j'ai attendu d'être de retour à Paris pour me replonger dans ma lecture, petit a petit, lentement, m'imprégnant de chacune de ces expériences de vie.
Pour une fois, je ne vous ferai pas de résumé, mais n'ayez crainte, vous comprendrez vite de ce dont il retourne, mais au pire, vous en trouverez partout.
Ce que je peux vous dire, c'est que ce nouvel opus de Julie de Lestrange nous pousse loin dans nos retranchements et nos émotions.
Nous avons déjà vecu des coups durs, savons que nous en vivrons encore et appréhendons leur venue. Chacun, en fonction de nos propres vies, pouvons nous identifier a au moins 1 personnage, et redoutons à chaque page, ce qui va lui arriver.
Heureusement, la deuxième partie du livre commence à entrevoir des éclaircissements. Rien n'est gagné d'avance, mais avec philosophie, courage et travail sur soi, on peut apprendre à devenir une personne meilleure et à appréhender ses peurs. On apprend des expériences des uns et des autres, face à la maladie, la mort injuste et prématurée, l'échec conjugal, la déception, la misère.
Je m'attendais à un livre frais et gai, mais Julie de Lestrange m'a "coiffée au poteau" et m'a bouleversée. Merci pour toutes ses émotions et en même temps, tant mieux que je ne l'ai pas su avant.
C'est difficile de devenir adulte, de mûrir, de savoir réagir correctement! Je vais me mettre au yoga et à la philosophie bouddhiste. Merci pour la ballade en Thaïlande, ça donne envie aussi.
Les belles phrases:
"Fethawi ne savait pas mentir. Il ignorait tout des manipulations de l'esprit, des fourberies,de la vie, celles des individus, Ces travers typiquement occidentaux que l'on contracte lorsqu'on ne manque plus de rien et qui résultent de l'ennui...
Une phrase de Léonard de Vinci lui vint à l'esprit: "Passé 40 ans, un homme est responsable de son visage.""
Les belles phrases:
"Fethawi ne savait pas mentir. Il ignorait tout des manipulations de l'esprit, des fourberies,de la vie, celles des individus, Ces travers typiquement occidentaux que l'on contracte lorsqu'on ne manque plus de rien et qui résultent de l'ennui...
Une phrase de Léonard de Vinci lui vint à l'esprit: "Passé 40 ans, un homme est responsable de son visage.""