Quand j'ai aperçu dans la vitrine de mon "Relay" que le nouveau Bridget Jones était sorti (ce que j'ignorais totalement) je suis aussitôt entrée l'acheter, avec l'impatience non dissimulée de pouvoir me plonger dedans.
Toutefois, j'ai attendu religieusement d'avoir fini mon précédent livre (le 14 avril dernier) pour m'y consacrer pleinement, calée dans mon canapé, pensant y passer la journée;
Force est de constater (nous sommes le 19 mai) que la satisfaction n'a pas été la hauteur de mes attentes, que la lecture s'est avérée moins "dévorante"... Déjà, l'ambiance est plombée par la mort de Mark, qui laisse une Bridget veuve avec 2 enfants. Et cette ambiance lourde et triste nous suit tout le long du bouquin.
Quand même, à partir des pages 200 (sur 500), j'ai cru que la machine était lancée et que enfin, ça allait se décanter, que les chevaux étaient lâchés.
Mais non, quelques moments sympas, girlys, mais sans plus...
Bien sûr, on retrouve le côté "Pierre Richard" qui font l'essence même de Bridget (ex:confondre "Hedda Gabler" de Henrik Ibsen avec"Hedda Gabbler" de Anton Tchekhov selon Bridget (balot quand on prétend écrire une pièce tirée du livre)) , tous les moments avec Mr Wallaker et les incontournables: les cheveux choucroutés de sa mère, Daniel le beau gosse dalleux, mais complètement dépressif, ses amis... peu d'alcool, de clopes, et pas tant que ça de bouffe...
Bon on se doute que son aventure avec Rooxter ne sera qu'une aventure (qu'elle qualifie d'ailleurs de Toy boy) et on comprend assez vite avec qui elle va finir.
Bref, je pense que j'aurais aimé si ça ne c'était pas appelé Bridget Jones. Parce-que forcément là, j'ai été déçue! Autant je pouvais m'identifier à celle d'il y a 20 ans, autant là, ... Et la "Happy end" fait qu'on est content pour elle, elle mérite, mais trop scénarisé à l'américaine à mon goût.
Cependant quelques idées à lui piquer: écrire mon journal, compter mes calories (ça aide à prendre conscience), et acheter "Grazia" pour idées look- tendances du moment..
Ce que je lui envie: ne pas avoir besoin de travailler et pouvoir ainsi consacrer son temps à écrire...
C'était prometteur, dommage...
A vous de me dire maintenant, comment de votre côté vous l'avez ressenti. Bye!